Témoignage de Barbara
Après avoir perdu tous ses êtres chers, Barbara a
traversé diverses humiliations, jusqu’à être accueillie par Dieu et avoir
trouvé l'amour de la famille Universelle.
Lundi dernier, le 15 Août, Barbara Oliveira, a donné
Son témoignage sur IURD TV.
L’épouse du pasteur Claudio
Oliveira, a raconté comment elle a rencontré Dieu et ce qu’était sa situation
avant sa conversion. A l’âge de 13 ans, elle a vécu dans un foyer brisé, sa
mère était une trafiquante de drogues et en faisait usage. Elle avait peur de
perdre sa mère, de ce fait elle l’enfermait chez elle pour la protéger. «Elle
était totalement viciée dans la cocaïne, elle buvait beaucoup et est devenue
une lesbienne. J’ai assisté à tout cela et je n'ai jamais connu mon père. Nous
étions seules, elle, ma sœur et moi», nous raconte-t-elle.
La tragédie
Mais tout l'effort de sa
fille n’a pas été capable de la sauver de la mort. Un an plus tard, la mère de
Barbara a été assassinée par des trafiquants. «Sa mort fut brutale. Ils
abusèrent d’elles sexuellement, l’ont étranglée, l’ont abattue en lui tirant
une balle dans la tête avec un pistolet de calibre 12 et ont fini par brûler
son corps sur la voie publique. Je n’ai pas pu reconnaître son corps à
l'Institut de Médecine Légale (IML), car il était totalement méconnaissable et
j’étais à l’époque mineure», dit-elle.
La grand-mère de Barbara était morte, ainsi que chacun
de ses cinq enfants. Comme ils n’ont pas eu d’enfants, après l'assassinat de sa
mère, elle se retrouva totalement seule, sans famille ou proches, elle n’avait
plus que sa sœur.
Seule sur le trottoir
Elle se souvient également
que peu de temps avant la mort de sa mère, Barbara a commencé à faire du trafic
à sa place et, à l'âge de 14 ans, elle était déjà armée. «Après l'assassinat de
ma mère, j'ai fui avec ma sœur (photo). A cette époque-là, je vivais avec un
trafiquant de drogue qui était d'une autre bande. Après les funérailles, je me
suis retrouvée assise avec ma sœur, sur le trottoir, sans savoir où aller.
Comme nous sommes des enfants de pères différents, je l'ai emmenée chez ses
grands-parents paternels et je suis allée vivre ma vie, mais je lui ai promis
de revenir un jour la chercher. Je gardais en moi-même beaucoup de haine. Bien
que je n’avais jamais tué personne, j’aimais voir les gens mourir. Je n'avais
plus aucun sentiment pour tout être humain», se souvient-elle. «Une fois, j'ai
vu une fille être brûlée vive. L’un des trafiquants lui a demandé à boire de
l'essence et l’a incendiée. Je me souviens des cris de secours, des
supplications de pardon de la jeune fille, mais dans le trafic c’est ainsi, qui
trahit ou dénonce n’a pas de pardon, la mort est certaine et elle est prodiguée
avec une grande cruauté», dit-elle.
Sur les chemins de la
prostitution
A l'époque, la vie de
Barbara a été totalement contrôlée par la haine. Avec une vie détruite et
seule, à l’âge de 15 ans, elle est sortie de São Gonçalo, région métropolitaine
de Rio de Janeiro, pour tenter d’avoir une nouvelle vie à Rio. «J’ai vécu des
jours de tourment et des nuits infernales. Dans les bidonvilles il y a beaucoup
de baraques où vivre, mais personne ne vous étend la main pour aider quelqu’un
qui est dans le besoin», dit-elle.
La famille de Barbara lui
manquait, elle avait envie de mourir. A plusieurs reprises, elle nous relate
avoir tenté de se suicider, cependant, en raison de la promesse faite à sa
sœur, elle finissait par désister de cette idée. En arrivant à Copacabana, zone
sud de Rio, encore bien jeune, Barbara fut sollicitée à entrer dans la
prostitution, mais face à des filles plus expérimentés, elle recula. «Elles
m'ont dit que mon corps ne pouvait pas supporter le «rythme du travail» parce
que je devais coucher avec beaucoup d'hommes en une seule journée et pour cela,
je devais snifer beaucoup de cocaïne pour supporter. Bien qu'ayant grandi dans
un environnement où il y avait beaucoup de drogues, je n'ai jamais utilisé de
la drogue, parce que j'avais peur de devenir viciée comme ma mère. Je n’ai pas
accepté et je suis partie en courant. La maîtresse de maison m'a frappé et m’a
dit que je n'avais pas besoin de faire des programmes, seulement répondre aux
appels et faire la lessive de toutes les autres prostituées, "dit-elle.
De l'eau glacée? Non, l’eau
de la cuvette des toilettes
«Après tant de souffrances,
j'ai été évangélisée par un jeune homme, qui aujourd’hui est mort. Il s'était
éloigné de l'Église Universelle du Royaume de Dieu, et m’a dit «je vais
t’emmener dans un endroit qui va changer ta vie. La mienne n'a pas changé parce
que je n'ai pas voulu, mais tu as besoin d'avoir cette opportunité.» J'y suis
allée par considération, parce que je ne croyais pas que quelqu'un ou que
quelque chose pouvait changer ma vie. La seule chose qu'il m'a demandée a été
d'ouvrir mon cœur au moment où j’y serai», se souvient-elle.
«Je suis allée à l’EURD de
Botafogo à l’âge de 15 ans. Ma délivrance n’a pas été facile, mais j'ai
persévéré parce que je savais que là se trouvait ma dernière porte. Lorsque la
tenancière de la maison close le découvrit, elle a commencé à me donner de la
nourriture qui n’était plus bonne, de l'eau de la cuvette des toilettes, elle
ne me laissait pas prendre de douche, afin que les gens de l’église sentent en
moi une mauvaise odeur et ne m'acceptent pas. Mais cela n’est pas arrivé, car
les ouvrières m'ont bien traitée.» dit-elle.
Sans savoir où aller, je
dormais parfois chez la tenancière de la maison close, où j’étais enfermée ou
sinon je passais la nuit sur la plage de Botafogo afin de pouvoir assister aux
réunions.» Lorsque j’étais chez elle, si je voulais manger de la bonne
nourriture ou boire de l'eau glacée, je ne pouvais pas aller à l'Église
Universelle, mais j'ai persévéré, car j'étais sûre que c'était là, que ma vie
allait changer.», souligne-t-elle.
La persévérance
Déterminée à avoir sa vie
transformée, Barbara a demandé et a obtenu la délivrance, cependant,
ressentiment persistait et elle n’arrivait pas à pardonner ceux qui lui avaient
fait tant de mal. «Ce fut un moment très difficile, il n'y avait aucun autre
chemin pour moi. J’ai reçu beaucoup d'affection pour part des ouvrières!
J'allais à l’église sale et même ainsi elles m’enlaçaient et disaient que je
leur manquais. Cela m’amenait à me sentir importante. J'ai été baptisée dans
les eaux. Comme je vivais encore dans la rue, les autres personnes pensaient
que je n'avais pas changé, mais beaucoup avait déjà été fait et c’est alors que
j'ai été capable de pardonner. Ensuite, j'ai été baptisée du Saint-Esprit et
j’ai réussi à aimer tous ceux qui m’ont fait du mal, à moi et à ma famille»,
dit-elle.
Après sa conversion,
Barbara a tenu sa promesse et est allée chercher sa sœur. «Nous ne nous sommes
revues que lorsqu’elle est venue me chercher. Elle a pris soin de moi et
aujourd'hui c’est une grande femme de Dieu. Sa vie n’est que victoires",
explique sa sœur Cynthia.
Une nouvelle femme est née!
L’époux de Barbara, le
pasteur Claudio Oliveira (photo ci-dessus), qui à l’époque était membre de la
Force Jeune, a observé le comportement de la jeune femme et a accompagné le
processus de sa délivrance et de sa conversion. «Beaucoup de gens, lorsqu’ils
ont appris que je m’intéressais à elle, m’a dit d'abandonner parce qu’elle
allait être une pierre sur mon chemin. Ni même certaines personnes au sein de
l'église ont cru que Dieu pouvait faire ce qu'Il a fait dans sa vie. Nous avons
commencé à parler, à prier et comme elle vivait encore dans la rue, je lui ai
demandé d'emménager chez ma sœur», dit-il.
Environ un an plus tard,
ils se sont mariés et maintenant ils servent Dieu sur l'autel. «Je souhaite
juste dire à ce jeune homme, à cette jeune fille qu’il existe un chemin de
victoire, il existe un Dieu qui peut vous retirer de cette situation, de ce
trou, de cette vie de souffrance. Il veut vous donner la paix et c’est ce que
j'ai aujourd'hui.», assure-t-elle.
Pour l'Évêque Edir Macedo,
le témoignage de Barbara prouve que Dieu peut changer la vie de qui que ce
soit, quelle que soit la situation. «L'Église
Universelle croit en ceux qui sont en train de souffrir, de gémir, hurlant de
douleur. Alors vous qui êtes perdu, sachez que le Dieu d'Abraham qui a
transformé la vie de Barbara, peut faire la même chose dans votre vie!»,
conclut l’Evêque.
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