samedi 9 septembre 2017

La faim de celui qui est juste

Les survivants de Andes n’avaient pas envie et n’aimaient pas manger de la chair humaine, mais avaient faim et lorsque quelqu’un a faim, il n’y a pas de limite: il paye ce qu’il devra payer, il fait ce qu’il doit faire. Seize des 45 passagers de l’avion, qui est tombé dans les Andes dans les années 70, n’ont survécu que parce qu’ils ont mangé de la viande humaine.
Le Seigneur Jésus a dit:
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!(Matthieu 5:6)
Ce qui caractérise celui qui a faim et soif de la justice, c’est l’obéissance à la Voix de Dieu, peu importe ce qui doit être fait: si vous en avez le désir ou non; la décision que vous devez prendre; si vous devez laisser quelqu’un en arrière; ce que vous allez perdre; qui ne va pas aimer, enfin. Celui qui a faim ne perd pas de temps avec l’avis des autres, parce que la faim est individuelle, en d’autres termes, personne ne mange pour moi et je ne mange pour personne.
Il existe deux personnages dans la Bible, qui montrent la différence de la faim et de la religiosité:
Le jeune riche, malgré avoir de l’argent et observer les commandements, savait qu’il lui manquait quelque chose, rien n’était suffisant pour le rassasier. Le Seigneur Jésus savait exactement quelle était le problème et a demandé au jeune de sacrifier, mais, parce qu’il n’avait pas faim, il est parti triste; il n’avait pas de force pour obéir. Le religieux sait ce qu’il doit faire, mais il lui manque la faim, là entre le sentiment, l’émotion et les excuses.
Zachée n’avait pas la sympathie du peuple. Il était collecteur d’impôts, il avait une petite stature et était voleur, mais la faim l’a fait monter un arbre et ensuite descendre rapidement lorsqu’il fut appelé par le Seigneur Jésus. Lorsqu’il y a la faim, il n’y a pas de retard; la faim n’attend pas et n’accepte pas d’excuses.
Le Seigneur Jésus n’a pas eu besoin de montrer ou d’ordonner à Zachée quoi que ce soit, il savait ce qu’il devait faire et l’a fait. Il a décidé de se concentrer avec Dieu, n’a pas attendu l’agitation finir, n’a pas voulu de temps pour bien penser, parler tout d’abord avec la famille, non! Il avait faim et tout a été très rapide, car le Seigneur Jésus a dit: «Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison». Il s’est rassasié comme jamais il ne l’avait été avant.
Lorsque la personne est religieuse, elle n’a pas de force pour obéir et vivre dans la discipline du Royaume des Cieux, par conséquent, même avec toute la bonne intention, la seule certitude qu’elle a et qu’elle est toujours en train de faillir quelque chose et les coupables sont partout.
Lorsque quelqu’un a faim et soif de la justice (Dieu), elle a la force pour agir, prendre une décision, marcher avec ses propres jambes et laisser ce qui est erroné, comme le péché, les choses et les personnes qui l’empêchent de se rassasier, d’être une source génératrice de vie à travers le baptême du Saint-Esprit.
Évêque Gonçaves
Collaboration: Évêque Gonçaves

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