1er Jour
“Isaac devenait vieux, et ses yeux s’étaient affaiblis au point qu’il ne voyait plus. Alors il appela Ésaü, son fils aîné, et lui dit : Mon fils ! Et il lui répondit: Me voici! Isaac dit : Voici donc, je suis vieux, je ne connais pas le jour de ma mort. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier. Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure.” (Genèse 27:4)
C’est ce que je veux souligner: Le conseil d’Isaac
Isaac fut le fils que Dieu avait demandé, en sacrifice, à Abraham. Un monsieur déjà avancé en âge, a sacrifié son fils, pour la croyance qu’il avait en Dieu. Et cela l’a justifié, et a grandement béni Abraham.
Et Isaac a obtenu la bénédiction du père, vivant marqué par le sacrifice. Et le conseil qu’il a donné à Esaü, ci-dessus, était exactement le résultat de ce qu’il avait hérité. Ce qui a marqué et a fait l’histoire de sa vie, ce qui a séparé le «normal» du surprenant; du surnaturel.
Mais ce ne serait pas seulement la main sur sa tête, qui rendrait la bénédiction complète! Esaü a dû conquérir.
Certainement Isaac attendait ce retour d’Esaü, et avant d’aller à la chasse, il lui a donné le Conseil: “… Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier. Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure.”
Le moment est MAINTENANT! Et, notez qu’Isaac n’a pas précisé ce que pourrait être la chasse. Il a juste dit de prendre les armes et d’aller dans les champs. Il avait le troupeau, mais ne l’a pas demandé, justement pour qu’il y ait de la part d’Esaü, cette croyance, au sujet de la bénédiction qui lui consacrerait.
Esaü ne ressemblait pas à Jacob – le cuisinier – il était chasseur. Mais au-delà d’affronter les bêtes dans les champs, il devait non seulement préparer une nourriture, mais elle devait être aussi savoureuse.
Ce n’était pas à Isaac de spécifier quoi faire, ou quel animal cuire, mais à Esaü d’apporter quelque chose qu’il apprécierait, pour qu’il puisse le bénir.
Ce n’était pas à Isaac de spécifier quoi faire, ou quel animal cuire, mais à Esaü d’apporter quelque chose qu’il apprécierait, pour qu’il puisse le bénir.
C’est exactement ce que je vois que Dieu fait: Lorsque l’on demande un sacrifice, Il ne spécifie rien, car ici sera mesuré le genre de croyance et de considération envers Lui.
Ce n’est pas à Dieu de donner des détails pour vaincre les peurs et insécurités. Quand Il veut bénir, il n’y a pas de chemin facile. Nous devons apporter la conquête et matérialiser la croyance. Le simple fait d’oindre la tête avec de l’huile, n’implique pas la bénédiction totale.
Quand j’ai pris mes «armes», je vais aux «champs», je risque ma vie et je fais ce que je ne sais pas faire, en faveur de la foi que j’ai en Dieu, mon genre de croyance sera ainsi évident.
Ce que je présente à Dieu, c’est ce qui me justifie devant Lui.
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