vendredi 20 septembre 2013

Le normal qui étouffe la foi

Nous avons entendu plusieurs fois dire que sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. Mais comment peut-on garder la foi, lorsque notre nature ou nécessité appellent pour quelque chose d’évident et de momentanée?
Mais comment?
Des situations difficiles, où il est presque impossible de ne pas céder à la peur, à l’impuissance ou même au doute. Comme les maladies, les décès et les pertes. Ce sont des cas qui touchent nos sentiments.
Nous allons savoir, dans la pratique, pas en théorie, ce que nous devons faire. Regardez ce qui s’est passé:
“Elle tomba malade en ce temps-là, et mourut. Après l’avoir lavée, on la déposa dans une chambre haute. (…) Pierre s’y trouvait, envoyèrent deux hommes vers lui, pour le prier de venir chez eux sans tarder. Pierre se leva, et partit avec ces hommes. Lorsqu’il fut arrivé, on le conduisit dans la chambre haute. Toutes les veuves l’entourèrent en pleurant, et lui montrèrent les tuniques et les vêtements que faisait Dorcas pendant qu’elle était avec elles.”(Actes 9:37 et 39)
“Pierre fit sortir tout le monde…” (Actes 9:40)
Le normal est de pleurer face à la perte et de se livrer face aux difficultés. Mais quand notre choix est la solution au problème, alors il doit y avoir une opposition à ce qui est normal. Voyez que Pierre n’a pas laissé ces femmes qui souffraient, elles sont restées où il devait matérialiser la foi.
La foi exige avoir les idées bien en place. Raisonnement. Pas seulement la connaissance.
La foi exige la réponse par rapport à ce que nous croyons, au moment du problème.
Même devant le défi, étant d’ailleurs dur contre le sentiment. La foi demande des réponses et pas la connaissance.
La foi est «Oui-oui» pour sa matérialisation et «non-non» aux sentiments.
C’est la foi!
La foi n’est pas seulement pour enseigner, mais être vécue.
Mais pour beaucoup de chrétiens, qui les écoutent tant, cela devient normal de prononcer les versets, mais les pratiquer, c’est ce qui apporte la vie, cela n’est pas perçu par l’individu. Et, dans ce cas, il devient simplement religieux.
Veillons, parce que chacun d’entre nous peut facilement devenir religieux. Tout simplement en n’étant pas attentifs à nos propres attitudes et en n’exigeant pas de réponse à ce que l’on croit. Cela inclut: Obéissance et action de la foi.

Mme Viviane Freitas

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