dimanche 5 octobre 2014

Tribulation bénie

"Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible." (Mattieu 26:41)
La joie des conquêtes matérielles provoque une véritable sensation de bien-être. La relation avec Dieu semble être à jour. Le chrétien se sent plus vivant, plus stimulé dans la foi, et même sujet à faire l’œuvre de Dieu. Mais lorsque les tribulations commencent à apparaître, la joie fait place à la tristesse, l’euphorie se refroidit et la foi laisse la place aux doutes et aux plaintes. La disposition à servir Dieu s’éteint.
À cet instant, votre confession de foi est jugée. La croix et le monde attendent de voir de quel côté elle va s’incliner. Et c’est précisément à ce moment que l’on définit le type de foi que l’on possède.
Dieu ne nous a pas juste donnés la foi pour le succès spirituel et matériel, mais aussi pour les supposés échecs. Dans le monde de l’énergie surnaturelle, tout concourt pour le bien, aussi bien les gains que les pertes. En fin de compte, celui qui vit dans la dépendance du Saint-Esprit est déjà mort pour ce monde. Les luttes et les désagréments sur la Terre font partie de l’apprentissage du "vivre la vie par la foi".
Salomon est un grand exemple des préjudices causés par le manque de tribulations. Il est né pour régner sans aucun problème. Il a été puissamment riche, il n’y avait rien que son âme ne désirait qui ne soit satisfait. Il n’avait même pas d’ennemis. (1Rois 5:4)
L’histoire rapporte que le manque de problèmes est devenu le plus grand et le plus grave adversaire de Salomon. La sensation de bonheur peut devenir le plus grand ennemi mortel du chrétien ; en effet, elle impose un relâchement dans la foi et, par conséquent, une froideur spirituelle.
Remerciez pour les luttes qui maintiennent votre foi vive et active. Et lorsque les problèmes diminueront, augmentez la vigilance.

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