mardi 29 juin 2021

Le droit d’aînesse

Esaü a perdu la chose la plus importante dans la vie, parce qu'il était un homme charnel ...

Le droit d’aînesse

Ni tous les enfants ont la vision du père, comme c’est le cas pour les enfants de Dieu. Ni tous les enfants de Dieu ont reçu Sa vision. Les raisons doivent en être nombreuses, mais la principale est peut-être liée à l’œuvre pour laquelle chacun a été appelé et choisi.

Beaucoup de jeunes étudiants m’ont demandé, s’ils devaient ou non interrompre leurs études, pour faire l’Œuvre de Dieu sur l’Autel. Je leur ai fait connaître mon témoignage et mon expérience personnelle avec Dieu et j’ai laissé chacun répondre par lui-même.

La vérité est que l’appel et le choix de Dieu impliquent une foi personnelle. Et la réponse de chacun identifie l’ampleur de l’œuvre qui lui est réservée.

Les cas de Jacob et d’Ésaü reflètent très bien celui de nombreux jeunes impliqués dans l’église aujourd’hui. En tant que fils aîné, Ésaü avait, non seulement, le droit et le devoir de remplacer son père Isaac dans la direction de sa famille, mais, surtout, en tant que prochain patriarche, qui était une sorte d’apôtre dans l’édification d’une nation sainte, car il était l’autorité maximale de Dieu sur terre. Son nom serait une référence du Seul et Vrai Dieu et serait au niveau de ses pères Abraham et Isaac.

La référence au Dieu d’Israël était censée être le Dieu d’Ésaü, mais à cause d’un ragoût de lentilles, il est entré dans l’histoire de la foi chrétienne comme un perdant. Bien qu’il ait essayé, en larmes, de regagner la bénédiction, qui lui reviendrait de droit, même ainsi, il était trop tard.

La raison de son échec est exclusivement due à son mépris pour la part spirituelle, qui lui était due. Ses yeux physiques l’ont amené à faire le mauvais choix et cela s’est reflété dans toute sa vie. Le saint texte dit :

Comme Jacob faisait cuire un potage, Esaü revint des champs, accablé de fatigue. Et Esaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour cela qu’on a donné à Esaü le nom d’Edom. Jacob dit: Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse. Esaü répondit: Voici, je m’en vais mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse ? Et Jacob dit : Jure-le moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob. Alors Jacob donna à Esaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s’en alla. C’est ainsi qu’Esaü méprisa le droit d’aînesse (Genèse 25:29-34).

Esaü est un type de personnes nées de la chair, des personnes qui, parce qu’elles ne sont pas spirituelles, n’ont pas de discernement spirituel. Esaü comptait sur sa force physique et son courage pour affronter toute situation difficile, y compris les animaux féroces. En fait, il comptait sur sa capacité physique et non la spirituelle, c’est pourquoi il méprisait le droit d’aînesse.

“Voici, je m’en vais mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse ?”

Je veux dire, il a perdu la chose la plus importante dans la vie, pour être un homme charnel et ne pas savoir discerner le trésor caché derrière ce droit. C’est le grand désavantage de celui qui est né de la chair ! C’est pourquoi nous avons insisté sur la nouvelle naissance.

Celui qui est né de la chair est charnel et, parce qu’il n’est pas spirituel, il ne peut pas comprendre les choses de Dieu. Pour eux, ce qui compte, c’est l’immédiateté, la vision des yeux physiques et non des yeux spirituels. Mais les yeux physiques ne voient que la matière et rien d’autre. Pendant ce temps, ceux qui sont nés de l’Esprit, qui sont spirituels, ont des yeux pour voir bien au-delà des choses physiques.

Ceux-ci n’ont aucune vision et n’arrivent même pas à voir le résultat final d’un mauvais choix. C’est le cas dans le monde, où les gens récoltent de mauvais fruits du mauvais choix fait. Et le mauvais choix est dû au mépris des conseils de Dieu.

Bien qu’il ait désespérément faim, non au point de mourir, son père était très riche et ne permettrait jamais à son fils préféré de mourir de faim. Mais le plus gros problème d’Ésaü était son mépris pour le don de Dieu, à savoir, la bénédiction du droit d’aînesse !
Ce droit avait été donné par Dieu Lui-même,

C’est le cas de beaucoup de jeunes chrétiens, qui ont, un jour, été appelés et choisis pour être pêcheurs d’âmes, mais, poussés par la soif de réussite économique et de gloire de ce monde, ont fini par mépriser le privilège d’être serviteurs de Dieu, pour devenir serviteurs. d’eux-mêmes.

Que Dieu vous bénisse abondamment.

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