dimanche 24 avril 2016

De véritables raisons pour pleurer

J’ai pleuré pour voir comme j’étais éloignée de la Vérité et de mon Seigneur.
J’ai pleuré pour me sentir un inconnu dans ce monde.
J’ai pleuré pour l’absence du Saint-Esprit.
J’ai pleuré pour le dédain que je reçois d’être différent dans cette société de valeurs inversées.
J’ai pleuré pour l’abandon même de parents qui ne comprennent pas ma foi.
J’ai pleuré pour la crainte de faillir envers mon Dieu.
J’ai pleuré pour voir autant de personnes encore éloignées de connaître la Vérité et destituées du Salut.
J’ai pleuré pour voir autant d’avidité et d’injustice.
J’ai pleuré pour ne pas pouvoir faire plus pour mon Dieu et mon prochain.
J’ai pleuré pour ne pas comprendre la Volonté de mon Dieu, pour ne pas accueillir Ses attentes.
J’ai pleuré pour ceux qui souffrent et sont aveugles envers la Vérité.
Seul pleure, pour ces raisons, celui qui comprend vraiment le laborieux chemin du Salut. L’être humain n’initie sa spiritualisation qu’après avoir placé les pieds sur ce chemin et commencer à se sentir comme un inconnu dans le monde matériel. Et lorsqu’il n’y a plus rien dans ce monde, qui lui donne la même satisfaction, il pleure et souffre, parce qu’il n’a pas encore eu la consolation de l’Esprit.
En ce moment, l’homme en évolution se trouve dans total désespoir, il se sent abandonné, car il est sorti d’un monde et n’a pas encore trouvé l’autre.
Beaucoup d’entre nous sommes à cette étape. Nous sentons qu’il existe un monde plus grand, outre ce monde, mais nous ne réussissons pas à y pénétrer. Nous restons emprisonnés au monde où nous vivons, à ses valeurs, c’est pourquoi nous souffrons.
Mais, c’est exactement dû à cette souffrance, nous sommes poussés à chercher l’entendement et la consolation.
En cherchant, certainement nous trouverons — «Cherchez et vous trouverez».
La consolation est partout; il suffit d’avoir des «yeux pour voir».
De cette façon, la consolation est claire dans les paroles de l’Évangile, que nous avons déjà lu tant de fois sans jamais avoir vu la consolation qui existe en elles.
 Heureux les affligés, car ils seront consolés!” (Matthieu 5:4)

Collaboration: Evêque Fernando Souza
Évêque Edir Macedo

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