mardi 14 mars 2017

Le véritable trésor de Dieu

Il a environ deux mille ans, en Judée, il y avait une femme qui, aux yeux de tous, n’avait pas beaucoup de recours. C’était une veuve, sans ressources financières, probablement sans famille, qui dépendait de la générosité d’autrui pour survivre. Dans l’échelle sociale, elle était là en bas, proche des exclus et des délaissés.
Un jour, elle s’est dirigée vers le beau Temple érigé par le Seigneur, dans la ville de Jérusalem. Anonyme dans la foule, elle a monté les escaliers, est entrée dans une grande avant-cour et s’est dirigée vers l’arche du trésor.
Parmi les personnes riches et importantes, elle a déposé son offrande à Dieu. Une offrande insignifiante aux yeux de ceux, qui assistaient à la scène — seulement deux petites pièces de peu de valeur —, mais c’était tout ce qu’elle possédait et lui garantirait un peu de nourriture pour passer la journée.
Ce qu’elle ne pouvait pas imaginer c’est qu’à ses côtés, était le Seigneur, Lui-même, celui qu’elle aimait et désirait tant honorer. Le Seigneur Jésus l’observait en silence, émerveillé par son geste de don de soi, de confiance et d’amour. Elle lui remettait tout son soutien. Ces deux pièces représentaient sa vie devant Dieu. Comme un enfant qui se confie entièrement à son père, se lançant dans ses bras, sans peur de rien, sans s’interroger sur son avenir, sans donner de l’importance à ce que sa situation précaire lui montrait. Elle désirait seulement déclarer à Dieu qu’Il était à la première place, qu’il n’y avait rien dans ce monde de plus grand ou de plus important que Lui, ni même sa propre existence. Elle a mis sa vie dans cette arche et est devenue le propre trésor de Dieu; elle y a remis le parfait sacrifice.
La réaction immédiate du Seigneur Jésus a été de l’honorer devant tous. C’était Sa seule option, il n’y avait pas comment agir d’une autre manière. Elle ne Lui a pas laissé d’autre choix. Dans sa pauvreté, elle a donné davantage pour Dieu que les grandes sommes d’argent que les autres déposaient. Ces derniers donnaient à Dieu ce qui leur restait, ce qui ne leur ferait aucune différence, le reste. Bien que les valeurs de ces sommes étaient élevées, leurs offrandes montraient à Dieu qu’ils ne confiaient pas en Lui. Mais l’offrande de la veuve a prouvé qu’elle confiait.
Je doute qu’elle ait continué dans un état de pauvreté ou de nécessité après cela, parce que le Seigneur Jésus ne pouvait pas ignorer un sacrifice comme celui-là. Il l’a exalté devant Ses disciples et, certainement, Il a continué à la soutenir, par la suite, conformément à Sa promesse d’honorer ceux qui L’honorent.
L’offrande de la veuve, bien qu’infime matériellement parlant, a beaucoup appelé l’attention de Dieu, parce qu’Il n’était pas là en train d’attendre de recevoir de l’argent, mais la vie de ces personnes. La vraie richesse n’est pas la valeur financière de l’offrande, mais ce que cette offrande représente. L’offrande des autres représentait très peu, ou même rien, pour Dieu. C’était de l’argent et l’argent n’a pas de valeur. Par contre, la veuve a montré que son cœur n’était pas dans ce qu’elle possédait. Pour plus nécessiteuse qu’elle était, son cœur était en Dieu, sur l’Autel.
C’est l’Esprit de l’Universel, du don total de soi à Dieu. L’Esprit qui nous mène à placer notre dépendance et espoir en Lui, sans regarder d’un côté ou de l’autre, sans prêter attention aux circonstances, sans prêter oreilles à la voix du monde — car le monde haït le vrai sacrifice —, sans jamais nous voir comme des victimes des situations. Et de la même manière que le Seigneur S’est réjoui et a honoré la pauvre veuve, devant tous, Il Se réjouira et honorera ceux qui Le placeront, véritablement, au-dessus de tout, comme le premier dans leur vie.

Collaboration: Davidson Lampert
Évêque Edir Macedo
Évêque Edir Macedo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...