mercredi 19 avril 2017

Monceau de ruines

Depuis que la guerre civile en Syrie a débuté, environ 400 mille personnes sont déjà mortes. En outre, on estime que les réfugiés ont déjà dépassé les 4,5 millions et qu’à peu près 70% de la population qui reste dans le pays, vit sous le seuil de pauvreté. La destruction en Syrie atteint des villes comme Alep, Quousseir, Homs et Damas, la capitale.
Cette guerre a commencé en 2011, lorsqu’un groupe de jeunes a exprimé leurs critiques au gouvernement du président Bashar Al-Assad.
Ils ont été arrêtés et torturés, mais cela n’a pas résolu le problème; au contraire, les protestations ont envahi plusieurs villes et se sont développées de plus en plus. Comme réponse aux mouvements pacifiques, qui revendiquaient la démission du président, les forces de sécurité du gouvernement combattaient les manifestants avec répression, en causant des morts et en intensifiant la violence.
Les conflits ont augmenté lorsque les civils ont commencé à s’armer et à combattre les forces officielles avec l’intention de prendre le contrôle des villes et d’assumer le pouvoir et aujourd’hui ce qui se voit est une guerre à l’intérieur de l’autre, avec plusieurs facteurs internes et externes qui l’influencent.
Face à une si grande tragédie et crimes contre l’humanité, il est impossible de ne pas associer ce qui arrive en Syrie, en particulier dans la capitale, Damas, avec la prophétie du livre d’Esaïe:
Voici, Damas ne sera plus une ville, elle ne sera qu’un monceau de ruines. Esaïe 17:1
Plusieurs villes syriennes sont dévastées, y compris une partie de Damas. Néanmoins, il n’y a pas comment savoir si la prophétie biblique se rapporte à l’actuel scénario ou à une autre époque, lorsque Damas a été conquise par les Assyriens, en 732 av. J.C. Néanmoins, l’étonnement que cette guerre cause, est indéniable, surtout, lorsque nous voyons, par exemple, les images aériennes de la destruction de la ville de Homs. Nous pouvons voir, en elles, un scénario post-apocalyptique, où il est très difficile d’imaginer que des maisons, des rues et des immeubles ont, un jour, été là.
De la même manière, il est très difficile d’imaginer que des personnes, qui un jour ont été aussi utiles entre les mains de l’Esprit de Dieu, sont aujourd’hui comme ces ruines. Elles ont été fermes dans la présence du Très-Haut, ont connu Ses secrets, pensées et volontés, mais aujourd’hui, comme une ville bombardée, vivent en essayant de reconstruire la vie, parce qu’elles ont été vaincues dans leurs guerres spirituelles.
La ruine commence par le refroidissement de la foi et par ce refroidissement apparaissent les brèches, comme les mauvais yeux, les dissensions et les mauvais sentiments, qui mènent à la rupture spirituelle complète et à une vie injuste. Néanmoins, il est possible de se relever de la destruction. C’est pourquoi, le premier pas est de reconnaître que seul, personne ne réussit à rassembler les morceaux et à reconstruire. Le second est d’avoir l’humilité de se tourner vers Dieu, en croyant que, malgré la vie ruinée, le Seigneur donne des opportunités de recommencer. En d’autres termes, Il permet au déchu de se relever pour que, au moyen de la foi, Il transforme l’injustice qui l’a détruit en justice qui honore Dieu.
Collaboration: Jaqueline Corrêa
Évêque Edir Macedo
Évêque Edir Macedo

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