samedi 29 avril 2017

L’Universelle dans la léproserie

Lorsque Jésus fut descendu de la montagne, une grande foule Le suivit. Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, si Tu le veux, Tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre. Matthieu 8:1-3
La lèpre et les autres maladies de peau étaient très communes dans le passé, spécialement à l’époque de Jésus. Elle peut être transmise facilement par le biais de la salive, la lèpre obligeait les patients à vivre isolés de la famille et de la communauté à laquelle ils appartenaient. En outre, elle n’avait pas de guérison et au fur et à mesure qu’elle s’aggravait, elle laissait le malade avec un aspect terrible, plein de plaies, de sécrétions et de mutilations.
Tout cela faisait que le lépreux vivait privé de la convivialité sociale, vu que le simple acte de parler, de tousser ou d’éternuer apportait un danger de contagion à qui serait près de lui. C’est pourquoi, beaucoup vivaient dans des cavernes ou dans des espèces de colonies, loin des contacts avec les autres personnes. Au cas, où il aurait besoin de sortir de ce lieu, le malade devait sonner une cloche et crier «Immonde! Immonde!», pour que celui qui serait proche, sache qu’il était en train de s’approcher et ainsi de prendre distance (Lévitique 13:45-46).
Cette forme d’annonce, de certaine manière humiliante, montrait que là, était en train de passer une personne immonde, en d’autres termes, quelqu’un contaminé par la lèpre. Néanmoins, le récit biblique montre que Jésus a touché le malade, même en sachant que quiconque touchait un lépreux devenait aussi impur, selon la Loi de Moïse.
En guérissant le lépreux, le Seigneur Jésus a non seulement révélé Son pouvoir et Sa Divinité, mais Il lui a aussi donné la réinsertion de la convivialité familiale et sociale.
Aujourd’hui, la lèpre est aussi connue par un autre nom: maladie de Hansen. Actuellement, sa guérison est possible, ce qui fait le stigmate de la maladie diminuer.
Néanmoins, dans beaucoup de léproseries du Pays, où les malades étaient obligés de s’isoler en raison des politiques d’internement obligatoire, la découverte tardive du traitement a fait que beaucoup souffrent de déformations et de l’abandon de la famille et de la société. La plupart de ces endroits sont fermés. Néanmoins, dans le peu de léproseries, qui existent encore, vivent des personnes qui, à cause de l’isolement obligatoire du passé, ont perdu le contact avec leur famille, ou des patients qui, avec certains membres de leur famille, ont tout abandonné pour rester avec eux, ils n’ont plus où aller et restent donc dans ces endroits.
Le travail évangéliste de l’Universelle
Dans le quartier de Jundiapeba, à Mogi des Croix (SP), il existe une colonie de patients lépreux qui reçoit quotidiennement l’aide de l’Universelle. Les réunions se produisent dans une cellule, à l’hôpital du Dr. Arnaldo Pezzuti Cavalcanti, localisée à côté de la colonie. Des patients, des membres de leur famille et personnes qui viennent de la banlieue ont la possibilité de participer aux cultes, qui se produisent du dimanche au vendredi, à 19h30.
Mardi dernier, le 18 Avril, par exemple, environ 100 personnes ont participé à la réunion réalisée par l’évêque Mauricio Amaral. Dans les cultes, des personnes, qui vivent dans la colonie, depuis environ 20 ou 30 ans – beaucoup sans plus avoir de contact avec la famille -, reçoivent l’opportunité d’être accueillies, touchées et guéries, comme le faisait le Seigneur Jésus, qui ne refusait pas d’aider tous ceux qui s’approchaient de Lui et cherchaient Son aide.
Si par le passé, même proche, les personnes souffrant de maladies comme la lèpre étaient forcées à être retirées, aujourd’hui elles peuvent avoir accès non seulement à la guérison physique, mais aussi à la guérison spirituelle et à la restauration de la vie, par la foi en Jésus, le Seigneur.
Et si dans la période Néo-testamentaire, les malades, les aveugles, les infirmes, les boiteux et les nécessiteux avaient besoin d’aller jusqu’à Jésus, pour qu’ils soient accueillis, aujourd’hui, Sa Parole, au moyen des œuvres évangélistes comme celles de l’Universelle, va à la rencontre de tous – infirmes dans la chair et dans l’âme –, pour qu’ils soient guéris de la lèpre physique, et, principalement, spirituelle.

Collaboration: Jaqueline Corrêa
Évêque Edir Macedo
Évêque Edir Macedo

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